On rêve. On hallucine. On se demande si une déchirure dans le continuum spatio temporel nous aurait pas projeté dans un 1° avril.
Vous connaissez sans doute Google Earth, un programme — assez splendide d'ailleurs — de Google qui permet de visiter la surface de la Terre en 3D, et de zoomer jusqu'à un niveau de détail suffisant pour reconnaître les détails d'un bâtiment.
L'ANSTO (agence Australienne de l'énergie nucléaire, équivalent de l'Autorité de Sûreté Nucléaire en France, c'est-à -dire l'organisme d'Etat chargé de surveiller les installations nucléaires) vient de demander à Google de censurer les images de la zone de leur réacteur nucléaire (lire l'histoire sur un site de news australien)
Motif invoqué : "Bon ok, il y a une petite zone au milieu de notre site nucléaire qui est assez bien protégée, mais l'ensemble du site ne l'est pas, et les images satellites pourraient vraiment faciliter le travail de quelqu'un qui voudrait s'y introduire, d'autant plus qu'on n'a pas les moyens humains ou techniques pour sécuriser tout le périmètre, alors bon, merci de pas les coller sur internet comme ça" (traduction à peine libre, lisez l'article original)
Sacrément sérieuse la sécurité nucléaire Australienne.
Trouvé via /., où pas mal de commentaires sont assez drôles (notamment celui-ci : "It's all part of the great Australian national inferiority complex (…) the lack of terrorist attacks on Australia is so embarrassing to us that we now actually have to point out the insecure targets to the terrorists.")
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thanks for information